On associe souvent le nom de Peau d’Âne à celui de Charles Perrault. Pourtant le conte existait avant que l’écrivain ne songe à l’adapter. Loin des écritures édulcorées où la demoiselle suit un destin propret sous une peau de bête de prêt-à-porter, l’héroïne des versions anciennes fait l’expérience de la déchéance et de l’animalité avant de devenir princesse rebelle. Entrelaçant mélodies et contes, le spectacle est porté par les mots du conteur Jean-Jacques Fdida, les notes du pianiste Jean-Marie Machado et la voix lyrique de la chanteuse Aurore Bucher.